
Un employé au travail dans le centre Amazon de Boves, près d'Amiens. REUTERS/Yoan Valat
Amazon a annoncé mardi prévoir le recrutement de 7500 personnes en France pour faire face au pic des ventes de fin d'année — soit 1000 de plus que pour Noël 2016.
Le mois dernier, le groupe fondé par Jeff Bezos avait annoncé qu'il allait recruter 120.000 travailleurs saisonniers pour l'ensemble de ses entrepôts et le service client pendant la période de fêtes.
En France, ces 7500 postes sont des contrats intérimaires de deux à trois mois, essentiellement dans la logistique (mise en stock, préparation de la commande, emballage), répartis dans les différents sites logistiques du distributeur.
Ces emplois temporaires viennent étoffer un effectif de 5500 personnes d'Amazon en France.
Voici où sont demandés des travailleurs:
- 500 postes à Boves (Amiens), dans la Somme
- 2900 postes à Lauwin-Planque (Douai), dans le Nord
- 2800 postes à Saran dans le Loiret
- 900 postes à Montélimar, dans la Drôme
- 400 postes à Sevrey (Châlons-sur-Saone), en Saône-et-Loire.
Voici les profils qui sont recherchés:
"Nous recherchons tous types de profil (...) il n’y a pas nécessité d’avoir une expérience dans la logistique", a indiqué Lætitia de Montgolfier, directrice des ressources humaines de France Amazon Logistics, au Dauphiné Libéré.
Des formations sont prévues.
Sur le site de l'agence intérim Proman, une fiche de poste pour le centre de Boves indique qu'il faut être "polyvalent, dynamique et ponctuel". Le salaire annoncé est de 10 euros brut de l'heure.
Les horaires peuvent être variables, rappelle La République du Centre:
"Réception des marchandises, mise en stock, prélèvement et expédition: les tâches changent au cours de la journée... et de la nuit. Pour cette période de pic, une troisième équipe travaille, en effet, de 21 à 4 heures du matin, pour renforcer l'équipe du matin (6-13 heures) et de l'après-midi (13h30 - 20h30)."
Il y a deux manières de postuler:
- le site internet d'Amazon
- "les agences d’intérim locales, qui ont été informées", précise Le Courrier Picard.
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Hannibal
Mmmm... travailler pour Amazon et ses pratiques managériales digne du nazisme, c'est tentant !