Le gouvernement pourrait reporter la mise en oeuvre de mesures fiscales promises dans le programme d'Emmanuel Macron en raison d'une situation budgétaire dégradée, selon Les Echos.
La Cour des comptes a révélé en fin de semaine dernière que la France ne pourra pas afficher en fin d'année un déficit public inférieur à 3% de son produit intérieur brut (PIB), en raison d'un dérapage des dépenses de plus 8 milliards d'euros selon le Premier ministre.
Cette ardoise cachée entrave donc l'entame du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui a débuté dans un contexte économique plutôt favorable.
Le journal économique révèle que deux les mesures fiscales en faveurs des entreprises vont être reportées avec certitude:
- la transformation du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges pérenne "sera très certainement reportée", énoncent Les Echos. Le coût de la réforme est estimée à 20 milliards et donc impossible à financer dans le budget 2018 pour rester dans les engagements vis-à-vis des partenaires européens.
- l'exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires a "totalement disparu". Coûtant 3 milliards d'euros, elle ne faisait pas l'unanimité à Bercy croit savoir Les Echos.
Emmanuel Macron prononce lundi devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles un discours qui fixera le cap de son action pour le quinquennat.