Mi-janvier, Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, avait déclaré que le nombre de postes délocalisés de Londres à cause du Brexit "serait plus important que prévu".
Le nombre de 4000 postes sur les 16.000 que la banque compte au Royaume-Uni avait alors été déjà évoqué.
Dans une lettre adressée ce mercredi 5 avril 2017 à ses actionnaires, le patron de JPMorgan a nuancé ses propos en affirmant qu'il n'y aurait pas de "transfert de nombreuses personnes dans les deux prochaines années".
Jamie Dimon a toutefois indiqué que la banque se prépare à un "Brexit dur", autrement dit à la possibilité que Londres perde l'accès au marché unique européen. Un scénario également redouté et donc anticipé par Lloyd's of London.
Le marché d'assurance et de réassurance londonien a annoncé la semaine dernière l'ouverture de sa future filiale à Bruxelles pour pouvoir garder un pied au sein de l'UE, quelle que soit l'issue du Brexit.
Par ailleurs, le PDG de JPMorgan a dit craindre un risque plus important d'un éclatement de l'UE, qui aurait, selon lui, un impact politique et économique "dévastateur":
"Notre crainte, cependant, c'est que cela aboutisse plutôt à une agitation politique qui forcera l'Europe à se diviser."