Profitant d'une embellie sur le front de la conjoncture économique en Europe et rassurées par l'issue du scrutin présidentiel en France, les entreprises françaises ont accéléré leurs fusions-acquisitions (M&A) depuis le début de l'année.
Les transactions en France ont progressé de 44% en valeur au premier semestre pour atteindre 128, 1 milliards de dollars (112,1 milliards d'euros), selon des données de Thomson Reuters rapportées par Les Echos.
A l'image d'Essilor qui négocie le rachat de l'italien Luxottica, de Suez qui a repris GE Water ou de Legrand avec l'acquisition de l'Américain Milestone AV Technologies, les entreprises françaises se aussi sont montrées très offensives à l'international depuis le début de l'année.
Les acquisitions menées par des entreprises françaises à l'étranger ont été cinq fois plus importantes que l'an dernier sur le premier semestre 2017, totalisant 48,7 milliards de dollars (42,6 milliards d'euros),
Le marché est donc porteur et lucratif pour les banques d'affaires, ces intermédiaires qui facilitent et organisent ces opérations.
L'une d'elle tire particulièrement bien son épingle du jeu, distançant déjà largement ses concurrentes.
Voici les 10 premières banques d'affaires impliquées dans des fusions-acquisitions avec des entreprises françaises (en milliards de dollars de transactions gérées).
10. Bank of America Merrill Lynch — 14,6 milliards de dollars

9. Natixis — 19,2 milliards de dollars

8. Société générale —23,5 milliards de dollars

7. Lazard — 28,5 milliards de dollars

6. Mediobanca — 28,5 milliards de dollars

5. Goldman Sachs — 29,7 milliards de dollars

4. Crédit Agricole CIB — 32,9 milliards de dollars

3. BNP Paribas — 49 milliards de dollars

2. Citi — 50,8 milliards de dollars

1. Rothschild & Co — 61,5 milliards de dollars
